Pour la dixième fois en vingt titularisations, et d’ailleurs comme au match aller à Jean-Alric, Stuart Olding aura le numéro dix dans le dos, ce soir, face à Aurillac.
Associé à la charnière, également comme dans le Cantal, à Léo Carbonneau, l’Irlandais aura la lourde tâche d’animer une ligne de trois-quarts briviste relativement stable depuis trois matches avec le trio Johnson-Arnold-Ferté auquel se greffera, ce soir, Bonneval du fait de la suspension de Tuivuaka.
La patte gauche de l’ouvreur briviste sera aussi un plus pour le CA Brive. Pas tant face aux perches, que dans le jeu de pression et d’occupation où avec son coup d’œil, il peut trouver un de ces 50-22 qui peuvent vous changer le cours d’un match.
Mathieu Lescure (Aurillac) "Ce derby face à Brive, c'est un peu la lutte des classes"
Le maître à jouer du Stade
Changer le cours du match, c’est précisément une qualité dont dispose Antoine Aucagne dont la prestation avait été lumineuse contre Béziers pour sa lecture du jeu et plusieurs petits coups de patte pour prendre à revers la défense héraultaise.
Auteur - avec Anderson Neisen - d’une master-class dans la gestion du pied lors du derby aller grâce à cette connexion et ce partage des rôles bien définis entre l’arrière et lui-même, l’ouvreur cantalien est incontestablement le maître à jouer du Stade.
Devant une ligne de trois-quarts qui sera rigoureusement identique à celle de la semaine dernière, Aucagne a les repères collectifs nécessaires pour conduire une attaque qu’il a menée 19 fois cette saison, notamment lors des 12 succès et du match nul décrochés par le Stade.
Saïd Hirèche motivé comme un jeunot pour son dernier derby Brive-Aurillac
Pascal Goumy et Jean-Paul Cohade
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