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Alice Tubello entre frustration et promesses

Alice Tubello entre frustration et promesses
Alice TUBELLO devrait être en mesure de s'aligner sur le tournoi de Grenoble (25.000 $), à partir du 10 février. © Pierre COUBLE
Conny Perrin mais aussi une blessure à un genou ont stoppé Alice Tubello, cette semaine lors du 60.000 $ d’Andrézieux dont le premier tour de qualifications a été riche en promesses. Dès Grenoble, la semaine prochaine ?

Alice, vous venez d’enchaîner deux semaines de tournois à 15.000 $ à Monastir puis celui d’Andrézieux, nettement plus relevé. Peut-on d’abord évoquer le doublé tunisien ?

Sur le premier tournoi (victoire sur Adler en deux manches puis défaite en trois sets serrés sur Noël), j’étais malade, contrainte de rester au lit toute la journée sans m’entraîner avant les matchs. Après une semaine galère, une sensation de ne pas être bonne et dans ce cas-là, on prend 2 et 0 (devant l’Indienne Desai après avoir battu la Biélorusse Shauha en trois manches au premier). Sur cette deuxième semaine, je n’étais physiquement pas dedans donc mentalement pas bien.

De quoi être frustrée...

C’est vrai qu’à l’issue de la Tunisie, j’étais dégoûtée. J’avais effectué 7 semaines quasiment d’entraînement de pré-saison. Sachant que le premier match, sans faire grand-chose de positif, j’ai quand même battu, sous le vent, Lou Adler (6-3, 6-3) qui joue vraiment bien en ce moment. Mais après, ça a été la catastrophe. J’ai mis pas mal de temps à m’en remettre parce qu’après 7 semaines comme ça, et restant sur plutôt de bons tournois à 60.000 $ et 80.000 $ où je ne gagnais pas beaucoup de matchs mais où je n’étais pas loin de joueuses Top 100 ou Top 200, ce n’était pas facile de subir ça...

Comment avez-vous abordé Andrézieux ?

Là, du coup, je voulais voir mon niveau et voir réellement ce qui s’était passé et que les gens ne me jugent pas là-dessus. Je remercie à ce sujet la fédération car elle m’a donné une wild-card dont au final, je n’ai pas eu besoin en pouvant rentrer directement en qualification mais ça me fait plaisir que malgré ce qui s’était passé en Tunisie, ils me conservent leur confiance. Du coup, à partir de là, je me suis dit que c’était le moment de sortir de bons matchs…

Et ça a été le cas ?

Au moment du tirage, quand j’ai vu que je tombais sur Rubini…. (sourire) C’est une fille qui m’avait dégommée, voilà deux ans, à Imola, lors de mon premier quart de finale sur un 25.000 $, où j’avais dû prendre 1 et 2. C’est une joueuse grande, très athlétique, solide, tonique, qui frappe en permanence... Je connaissais un peu comme elle jouait, c’était à moi de savoir comment la jouer et au final, en trois sets, en ayant gagné le premier et perdu le deuxième 6-4, après été menée 4-0. Mais avec un peu de réussite au super tie-break (10-7) où j’ai été menée 3-0 d’entrée, c’est passé… J’ai plus varié le jeu, je sers plus sur son revers, je retourne mieux sur la fin…

Puis survient le match contre Conny ?

Ce match-là, je pense que c’est la première fois où je rentre sur le court pour le gagner sans me dire qu’elle est mieux classée (205e et 134e mondiale fin 2018)… Mais là, je m’étais dit, « peu importe, je vais le gagner ». Et ça partait très bien. J’ai fait un très bon premier set que je gagne 6-4, un très bon début de deuxième set aussi mais à 4-2, dans l’échange sur le premier point du jeu suivant, je me bloque le genou droit sur une balle à mi-court en prenant un gros appui. Après, c’était fini. Conny, c’est une fille intelligente, elle a insisté sur mon côté droit et ce type d’appui, justement. Après, au super tie-break, je lâche tous les coups que je peux et au final, je ne suis pas si loin que ça (10-6). C’est vraiment dommage et frustrant parce que franchement, j’avais le sentiment de pouvoir aller au bout.

Et votre genou, depuis ?

Je ne me suis pas entraînée depuis ce match, la reprise sera peut-être pour vendredi. Mais en soi, rien d’alarmant, rien de grave, ça a juste fait une hyper-extension, la rotule a tapé un peu, et c’est un peu musculaire. C’est douloureux mais ça va.

Votre participation à Grenoble (25.000 $), début février, est-elle pour autant compromise ?

Non, je serai là-bas avant d’enchaîner à Mâcon, ensuite.

 

Jean-Philippe Béal


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