Cyclisme

Le Critérium du Dauphiné 2020 reporté

Le Critérium du Dauphiné 2020 reporté
Illustration © MARQUET Frédéric
La 72e édition du Critérium du Dauphiné, dont le départ devait être donné le 31 mai prochain de Clermont-Ferrand, est reportée. 

L’Union cycliste internationale (UCI) et les grandes familles du cyclisme (coureurs, équipes et organisateurs) ont décidé, ce mercredi matin, au terme d’une conférence téléphonique d’étendre la suspension des épreuves cyclistes (*) jusqu’au 1er juin prochain, et ce en raison de l’épidémie de Covid-19.

Par conséquent, la 72e édition du Critérium du Dauphiné, qui devait se dérouler du 31 mai au 7 juin, n’aura pas lieu aux dates prévues.

Le Critérium du Dauphiné 2020 s'élancera de Clermont-Ferrand (officiel)

Aujourd’hui, la volonté d’Amaury Sport Organisation, l’organisateur, est de reporter l’épreuve et non de l’annuler, comme nous l’a confié, ce mercredi soir, par téléphone, Christian Prudhomme, directeur du cyclisme au sein d’ASO. « Nous allons travailler, avec les familles cyclistes, avec les collectivités et notamment la région Auvergne - Rhône-Alpes, sur un report, avant le Tour de France, et dans une version qui sera peut-être réduite car il va falloir rentrer les épreuves dans un calendrier resserré. »

 

Quatre semaines au moins pour préparer le Tour

Pour préparer le Tour de France (voir ci-contre), « il ressort qu’il faut quatre semaines minimum d’entraînement sur route aux coureurs et au moins une course de référence en montagne (qui pourrait être le Critérium du Dauphiné, N.D.L.R.), précise le patron d’ASO. Si la date du grand départ du Tour de France est maintenue au 27 juin (à Nice), la fenêtre de tir pour organiser le Critérium serait donc plus que réduite.

Prudhomme : "Pas de Tour de France à huis clos"

Olivier Bianchi, le maire de Clermont-Ferrand (dont la ville n’a plus reçu le peloton professionnel depuis mars 2001 et qui devait accueillir pour la première fois le départ du Dauphiné), « comprend cette décision » en raison de la situation actuelle.

Un contexte présent dans toutes les têtes. « Le plus important aujourd’hui, c’est la lutte contre la pandémie », n’a cessé de marteler Christian Prudhomme. 

 

(*) Elle courait jusqu’au 30 avril.

 

Manuel Caillaud


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