Slap shot
C’est typiquement le genre de film qu’on peut (doit) regarder en laissant son cerveau au vestiaire. Alors que la principale usine de Charlestown vient de fermer ses portes, la population se désole des piètres résultats de l’équipe locale de hockey (les Chiefs), avec à sa tête un entraîneur-joueur vieillissant, Reggie Dunlop (joué par Paul Newman).
Tout va changer suite à l’arrivée de trois jeunes binoclards, les frères Hanson. C’est là tout le sel de ce film. Ces grands enfants, en apparence, se révèlent être de véritable terreurs sur la glace. Multipliant les provocations et les coups tordus, les Chiefs réussissent à reconquérir leur public malgré les rumeurs de déménagement de l’équipe. Seul le meilleur joueur, Ned Braden refuse de céder à la violence… jusqu’à une scène finale mémorable.
Un film culte en Amérique du Nord
Quatre années après l’Arnaque (déjà avec Paul Newman) - film récompensé par sept Oscars - le réalisateur George Roy Hill tente un pari risqué en s’attaquant à un genre nouveau pour lui. Critiquée à sa sortie en salle pour sa vulgarité, cette comédie est devenue au fil du temps un film culte en Amérique du Nord pour les amateurs de sport. Quant aux frères Hanson (qui n’étaient pas tous frères), ils doivent davantage leur notoriété à leur apparition dans Slap shot qu’à leur carrière de hockeyeurs professionnels. Si en France le film est connu sous le titre la Castagne, quelque peu réducteur, la version québécoise (lancer frappé) est particulièrement savoureuse.
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