Pour Anthony Belleau, la victoire bonifiée de l'ASM Clermont sur le Stade Français est "une bouffée d'oxygène"

Anthony, on vous a senti soulagé au coup de sifflet final...

"Il y avait beaucoup de pression au coup d’envoi. On n’avait plus le choix et nous étions dos au mur. C’était un énième tournant dans la saison et dans cette dernière ligne droite. Cette victoire avec le bonus offensif est une bonne bouffée d’oxygène quand on voit comment le classement est serré et combien sont importants les enjeux."

Cette fois, vous avez montré un visage très différent de celui à Bordeaux...

"C’est le propre des équipes qui ont du mal à trouver une dynamique et à instaurer du positif. La semaine dernière, face à une brillante équipe de Bordeaux, ce n’était pas vraiment nous. Cette semaine, nous nous étions dit qu’il fallait faire d’abord un match de copains. Face au premier, ce soir, il fallait faire des choses plus simples, défendre ce maillot qui était en danger et se resserrer autour des avants avec ce public qui nous donne plus de force."

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Les conditions de jeu ont-elles influé sur votre plan de jeu ?

"Nous avions anticipé, car dès le milieu de la semaine on savait que les conditions seraient un peu compliquées. Dans ce genre de situation, il s’agit d’abord d’être forts sur ses fondamentaux. On a fait trop de fautes en première période. Nous les avons laissé espérer sur ces pénalités concédées. On a bien réagi en seconde mais le carton rouge nous a fait du bien aussi pour la conquête. On s’est appuyé dessus. D’autant que les conditions ne permettaient pas de lancer le jeu dans un premier temps. On a voulu insister devant. On avait un banc à six avants. On était costauds. Il ne s’agissait pas de tout inventer mais de s’appuyer dessus, sans s’enflammer, en construisant notre match.

Place à la demi-finale de Challenge Cup, samedi prochain à Londres ?

"On a validé une première étape, ce soir (samedi). Cela nous donne beaucoup de confiance et d’énergie. On s’est donné le droit de jouer une demi-finale. On se rend compte que c’est beaucoup d’efforts pour pouvoir jouer ce genre de match. Alors, évidemment, on va la jouer à 100 %."

Propos recueillis par Didier Cros