Mi-octobre dernier, Marc Auboiron disputait la dernière course du championnat Klass GP 2023 en 125 sur le circuit de Val de Vienne au Vigeant. Sa saison avait été conforme à ses ambitions, à savoir le milieu du tableau, tandis que le fils, Pierre-Antoine, victime d’une blessure à la main, avait préféré abandonner après la deuxième course plutôt que de ne pas pouvoir lutter à armes égales avec la concurrence.
Depuis six mois, si les motos n’ont pas fait un seul tour de roue, elles n’en ont pas moins été passées au crible, le championnat 2024 débutant ces vendredi 19 et samedi 20 avril au Mans (Sarthe), dans le cadre des courses au programme des 24 Heures motos.
En fin metteur au point qu’il est, le Marignyssois a procédé à la réfection de la configuration moteur. Tout a été revu de A à Z pour les deux motos père et fils, de la culasse à l’électronique en passant, entre autres, par la gestion de la carburation qui, soit dit en passant, a donné pas mal de fil à retordre.
Clap de fin de saison pour les Auboiron père et fils
En effet, il a fallu adapter les moteurs à la modification de la composition des carburants, et cela a demandé et du temps et de la patience. « Il a fallu phosphorer un bon moment, mais maintenant les moteurs sont au point » assure Marco. Ce sera donc sans avoir une seule fois enfourché la moto que le duo marignyssois va débarquer sur le circuit Bugatti, ce qui n’inquiète pas vraiment le doyen du groupe de pilotes qui fêtera ses 69 printemps début mai.
« On aura beaucoup d’essais libres au Mans, et on va donc pouvoir vite se remettre en selle (sic) » glisse celui qui va tout prochainement attaquer sa 70e année ! La seule petite contrariété du Marignyssois est qu’au Bugatti, les 125 et 250 (il y aura 47 motos sur la grille) se chamailleront côte à côte et Marc Auboiron « n’aime pas trop » !
Mais si les visées sont différentes (top 10 pour le père « sans tomber » précise-t-il, et au pire le top 5 pour l’héritier), une chose réjouit tout particulièrement le vétéran, c’est qu’il va ferrailler dans la Sarthe avec son ami anglais Colin Sleigh qu’il n’a pas revu depuis 2017, du temps où ils se tiraient la bourre en ICGP 250.
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